Les troupes Allemandes occupent Orléans entre le 16 juin 1940 et le 18 août 1944.
Prise de la ville d’Orléans par les troupes Allemandes en 1940.
En juin 1940, l’afflux de réfugiés en provenance du nord, et le départ de l’armée française pousse la grande majorité des Orléanais à quitter la ville à partir du 14 juin. Ils ne sont plus que quelques milliers lorsque le premier raid aérien allemand survient dans la nuit du 14 au 15 juin. Les bombardements vont continuer les nuits du 15 et 16 juin.
Le 16 juin dans l’après-midi, les troupes allemandes entrent dans la ville.
Le génie français a eu le temps de faire sauter les deux ponts routiers (Joffre et Georges V) pour empêcher la progression vers le sud des troupes Allemandes. En revanche, le pont de chemin de fer (ou pont de Vierzon) n’a pu être détruit. Les troupes allemandes en profiterons pour rejoindre rapidement la rive droite de la Loire et arriverons dès le 18 juin à La Ferté Saint-Aubin.
Dix jours plus tard, l’armistice est signé. Le 25 juin : l’occupation commence.
Jusqu’en 1943, les forces allemandes stationnées à Orléans sont essentiellement administratives. Il faut attendre 1944 pour voir arriver des forces répressives mobiles.
Libération d’Orléans en 1944.
Les bombardements alliés sur la ville commencent en mai 1944. Cette fois-ci, la population n’a pas fui et les victimes seront plus nombreuses.
Le 8 juin 1944, des avions anglais font sauter le pont de Vierzon. Le trafic Nord-Sud est interrompu jusqu’à la mise en service d’un bac.
Après les durs combats de Normandie, les soldats américains avancent rapidement vers l’est. Venant du Mans, libéré le 9 août, une partie de la 3ème armée du général Patton se dirige vers Orléans et entre dans le département du Loiret le 15 août.
Dès le début du mois, les Allemands préparent leur retraite. Ils détruisent avant de quitter la ville les stocks d’armes et de munitions qu’ils ne peuvent emporter, font sauter des installations militaires et minent les ponts de la Loire.
Le 16 juin vers 16h, des chars de la 4ème Division Blindée et des soldats de la 35ème Division d’Infanterie font leur entrée dans le Faubourg Bannier. Les Américains ont reçu l’ordre de ne pas franchir la Loire.
Dans la nuit du 17 au 18 août, les Allemands finissent d’évacuer la ville au sud : Orléans est libérée entièrement.
Sources
Orléans, Archives municipales. Mai-juillet 1944 : les bombardements alliés touchent la ville.
Orléans, Archives municipales. 16 août 1944 : Orléans libérée
Histoire de la ville d’Orléans – La seconde guerre mondiale (1939-1945)