Un mortier est une bouche à feu destinée au tir vertical, c’est-à-dire tirant à inclinaison élevée ( > 45°), afin de réaliser des tirs indirects.
La trajectoire courbe, en forme de cloche, du projectile permet d’atteindre un objectif placé derrière un obstacle qu’un canon ne permet pas d’engager car la trajectoire de son projectile est plongeante ( < 45°) voire tendue ( < 12°). Contrairement au canon, plus l’angle de hausse augmente, plus la portée diminue.
L’énergie produite par le recul est directement absorbée par le sol ou la plate-forme renforcée d’un véhicule.
C’est la ressemblance de l’arme avec le mortier des pharmaciens qui a donné à celle-ci son nom en anglais et en français. Dans d’autres pays le nom est du type : lance-obus (Allemagne : Granatwerfer) ou lance-mine (Suisse: Minenwerfer ; Russie : Minomët [миномет]).
L’arme possède un tube court et généralement lisse ( < 15 calibres). Dans la plupart des cas, elle est chargée par la bouche, la munition étant mise à feu en tombant par gravité sur un percuteur fixe ou mobile.
Un mortier n’est pas un obusier, car ce dernier possède une culasse mobile permettant le chargement de la munition par l’arrière du tube.
Remerciements
Claude.
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Histoire de l’artillerie française et de ses projectiles